Recruté cet hiver, l’attaquant camerounais est très peu utilisé par Jean-Louis Gasset depuis qu’il est arrivé sur le banc olympien.
114 minutes disputées en 7 matchs, c’est le temps de jeu famélique de Faris Moumbagna depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset sur le banc de l’Olympique de Marseille. Avant le match à Rennes, l’homme de 70 ans avait évoqué la manière dont est construit l’effectif marseillais pour justifier le peu de temps de jeu accordé à l’attaquant camerounais : ” L’effectif est construit d’une manière où il y a beaucoup d’évitement du scénario catastrophe. Quand je me suis retourné pour voir qui est resté, il restait deux jeunes de 18 ans et deux attaquants. Et j’avais fait entrer à la mi-temps Aubameyang et Harit. C’est difficile quand vous voulez tenir le score et que vous avez déjà vos attaquants entrés en jeu à la mi-temps. La construction de l’effectif est ainsi faite. Il y a des postes où je tire sur la corde avec des joueurs, et d’autres postes où dans les systèmes, on dira qu’il n’y a pas assez de place. Il rentre quand il peut, il est entré à Clermont, il a marqué, il a fait marquer. “
Le technicien phocéen faisait référence au contexte du match contre Villareal, où l’OM était mené 0-3 et sous la menace d’une remontada de la part du sous-marin jaune. Une explication logique au vu du scénario du match. Toutefois, on ne peut s’empêcher de penser que la présence de l’attaquant camerounais aurait été utile pour dévier des ballons et peser sur la défense du club espagnol. CEla aurait permis à des cadres tels qu’Ismaïla Sarr ou Iliman N’Diaye de souffler un peu. Lors du déplacement à Rennes, on attendait que Moumbagna soit titulaire mais il est rentré en cours de match. Il a notamment failli être décisif sur le coup-franc de Pierre-Eymerick Aubameyang qui a fini sa course sur le poteau de Steve Mandanda.
Au retour de la trêve internationale, un calendrier démentiel attend les joueurs de la cité phocéenne. Jean-Louis Gasset devra sûrement faire appel à ses remplaçants pour éviter une nouvelle fatigue physique de ses joueurs cadres. Faris Moumbagna aura alors une opportunité de gagner du temps de jeu et de convaincre son coach de le faire jouer plus souvent. Ce sera à lui de saisir sa chance.
